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Prévenir et soulager arthrose et rhumatisme : retrouver la jeunesse perdue

Arthrose, rhumatisme, arthrite et tout le cortège de douleurs articulaires chroniques touchent une large part de la population (17% des français pour l’arthrose).

Prévenir et soulager arthrose et rhumatisme

 

On associe aisément ces douleurs à l’âge, à un manque d’activité ou à un excès d’activité qui a entrainé des lésions ; cependant la population touchée par ces problématiques ne cesse de rajeunir.

 

Egalement, de façon plus épisodique, des cas d’arthrose ou de rhumatisme apparaissent dès la vingtaine.

Dans notre vision occidentale, nous avons encore peu de recul face à ces « maladies et symptômes » : les actions de santé interviennent lorsque le mal est fait.

 

Par ailleurs, cela demeure dans les consciences que c’est un phénomène normal qui touche la vieillesse et que les autres cas relèvent davantage d’une absence de règles de santé, dont la pratique du sport est la clé de voute.

 

Finalement, cette compréhension laisse bien peu de possibilité pour se prémunir, prévenir ou soulager arthrose et rhumatisme.

 

 

Au-delà de notre système locomoteur se trouve notre vitalité nourricière

Dans la vision taoïste, chaque élément porte en lui les deux aspects de la réalité, à savoir le yang aspect dynamique, éthéré, céleste, et le yin aspect statique, matériel, terrestre.

Cette perception multimillénaire s’appuie sur l’observation de la nature.

Donc notre système ostéo-articulaire pourrait être décrit selon ces termes, avec un aspect matière (nos articulations, squelette) et un aspect éthéré (l’énergie qui anime cette matière).

Du coup, arthrose, rhumatisme nous apparaitraient comme une rupture entre l’énergie et la matière.

En médecine traditionnelle chinoise, on utilise le terme de rupture entre l’énergie et le sang. Le sang est alors considéré comme l’élément nourricier de notre corps.

 

Si le corps, ou un aspect du corps n’est pas nourrit, il s’appauvrit.

Cela permettrait de comprendre l’action du sport sur notre santé, et notre santé articulaire, car le sport oxygène le corps et le sang et permet la mise en mouvement du sang, ainsi que des liquides organiques dont la fonction est, entre autres, de lubrifier les articulations.

Du coup, le raidissement du corps, la perte de mobilité venant avec l’âge semblerait légitime.

 

 

Revenons aux sources de la jeunesse

Dans cette approche chinoise, le squelette et articulations sont gérés par un métabolisme énergétique appelé élément Eau. La vitalité de ce métabolisme est stockée dans la zone des reins et des genoux. Lorsque cette vitalité est puissante, elle alimente avec confort nos articulations. Lorsqu’elle devient faible, l’alimentation est rompue.

Ce métabolisme est en rapport avec l’enfance, la croissance de l’enfant et avec l’hérédité.

En poussant l’exploration sur le terrain psychologique, la puissance de ce métabolisme est en rapport direct avec l’enfant que nous avons été, son histoire, son parcours, son éducation, les freins à son expression.

 

« Pour rester jeune dans son corps, il faut rester jeune dans son esprit », dirait certains. En affinant un peu, cela deviendrait « on conserve sa jeunesse en conservant le lien avec l’enfant que nous avons été ».

Ce lien, ce sont ses rêves, sa spontanéité, sa fraicheur et sa capacité de s’émerveiller. Les Taoïstes placeraient davantage cette dimension de l’enfant dans le cœur plutôt que dans l’esprit. Cette compréhension est validée par les approches psychologiques et les démarches sur l’enfant intérieur.

 

Si l’enfant (le cœur) a conservé sa place, son authenticité, il fait le lien entre l’esprit et le corps.

 

Si l’enfant a disparu, la puissance du métabolisme du système ostéo-articulaire a disparu : l’aspect yang dynamique ne peut plus alimenter l’aspect yin, le squelette et les articulations. L’aspect yin n’a plus la force pour tenir l’aspect yang (énergie) qui ne peut plus circuler dans ses lignes directrices et qui commence à se perdre dans d’autres lignes ou directions : on observe alors les déformations des articulations.

 

Si l’enfant a disparu, qu’est-il devenu ?

 

Car si notre corps a grandi, notre psyché a également effectué son évolution au cours des crises et âges de la vie, mais cet « enfant intérieur » ne grandit pas.

 

Il peut être considéré comme la graine dont tout est issu.

 

A chaque nouvel âge, la graine vient impulser la croissance et le maintien de la vitalité. Et de la graine a jaillit la vitalité qui s’exprime dans les racines, puis dans la souche, puis dans le tronc, puis dans les branches, puis vient l’heure du feuillage, l’heure des fleurs, l’heure des fruits.

 

Si l’arbre s’assèche, se raidit, se déforme, s’immobilise, c’est que la sève ne monte plus.

Il en est de même pour l’être humain.

 

Si l’enfant, qui peut être considéré comme la graine, l’impulsion de vie, s’éteint, la vitalité s’éteint.

L’enfant peut se retirer dans les profondeurs de la psyché, déçu d’une vie qui ne laisse plus de place à des rêves. L’esprit a enfermé la vie dans un quotidien où tout devient figé : l’immobilité intérieure devient immobilité extérieure. Alors « on devient vieux (qu’importe l’âge) parce que l’esprit est devenu vieux » : plus de nouveauté, d’émerveillement, il ne reste que la zone de sécurité dans laquelle on s’enferme de plus en plus.

 

Le cœur n’assurant plus sa fonction de lien, l’esprit et le corps ne se connaissent plus.

Il y a inflammation lorsque l’esprit entre en conflit avec le corps, l’arthrose devient arthrite, la douleur devient inflammatoire.

Un autre cas existe, je le cite rapidement : l’enfant a été perverti. Il a perdu son essence, son identité pour devenir une autre identité que celle d’origine. Ce sujet touche directement le système immunitaire, les réponses et symptômes sont classés en maladie auto-immune : sclérose, polyarthrite rhumatoïde…

 


Comment conserver la puissance de nos articulations

Si le sport peut nous apporter la mobilité du sang, il ne peut pas nous apporter la vitalité de notre système ostéo-articulaire. Il nous faut nous tourner vers des méthodes qui ont orienté la santé vers ce métabolisme.

Le Qi Gong ou gymnastique énergétique chinoise, le Taï Chi Chuan sont orientés vers l’entretien et le développement de cette vitalité et peuvent devenir une voie de longévité.

 

La Médecine chinoise, à travers acupuncture et phytothérapie, offrent des solutions pour dynamiser ce système.

Cependant elles ne seront pas forcément suffisantes pour réparer ce métabolisme lorsqu’il présente une déficience.

En général cette déficience apparaît avec l’âge, en fait elle apparaît lorsque le système est épuisé et qu’il devient incapable d’impulser la phase de croissance suivante. Parfois, la déficience est présente dès la jeunesse, ou apparaît à l’adolescence.

 

 

Ma recherche thérapeutique

J’ai passé des années de recherche sur ce métabolisme et système pour peu à peu en avoir compris certains rouages.

Pour modifier en profondeur cette déficience, il faut revenir au départ.

On retrouve dans cet approfondissement la base des thérapies quantiques. Car nous sommes limités par le visible, le manifesté qui est en déficience.

Il faut revenir avant. Avant c’est le champ du non manifesté, donc ce qui existait avant la naissance. Les Taoïstes appellent cela « le ciel antérieur », antérieur à la naissance.

 

Dans ce champ, il y a eu le fœtus, qui au cours de sa croissance a connu une rupture de son évolution. Cette rupture a entrainé une limitation du flux de vitalité qui aurait dû s’exprimer.

 

En fait, cette dimension ou élément Eau est aussi le champ de la période intra-utérine et du vécu du fœtus sur cette période.

La difficulté dans cette recherche était d’accéder à ce flux de vitalité et de pouvoir œuvrer pour le modifier.

Un flux est une vibration, un mouvement d’information. Peu à peu, j’ai appris à le percevoir.

Chaque cas est complexe, et si certains cas m’ont permis de relancer une vitalité qui n’a jamais été en place, je rencontre aussi des problématiques que je ne sais pas encore modifier.

 

Cependant, chaque jour la recherche progresse et toutes les démarches de santé convergent pour faire de notre corps le lieu confortable de notre être.

Pour cela, il ne faut pas hésiter à sourire, oser ses rêves, rester en mobilité intérieure pour  garder la mobilité extérieure.

 

 

Article rédigé par : 

Joël Garnier - Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise de l'école YI TAO

 

 

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