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Départ en vacances : où en est votre vitalité ?

Que les vacances soient planifiées, organisées ou qu’elles soient improvisées, elles nécessitent de la préparation.

Départ en vacances : où en est votre vitalité ?

 

En premier lieu, on porte son attention sur la planification du lieu de séjour, ou lieu de départ et lieu d’arrivée lors d’un itinéraire, ensuite la date et le temps du séjour, le type ou contenu des vacances, le budget consacré et le mode de déplacement.

 

Puis vient la nécessité de réviser le véhicule ou de s’assurer de son bon fonctionnement lorsque nous choisissons de nous déplacer par la route.

Nous réfléchissons au contenu de nos valises et bagages.

 

Et notre vitalité, avons-nous fait le point sur notre vitalité, qui sera le facteur essentiel et pourtant souvent négligé de la qualité de notre séjour ?

 

 

Nous n’avons pas le réflexe de notre vitalité

Notre vitalité, notre santé ne sont bien souvent notre priorité que lorsqu’il est trop tard.

 

Pourtant, de même que notre voiture indique à travers des bruits, échappements, montée en puissance, tenue de route les petits problèmes qui pourraient devenir des grands problèmes, notre corps également nous informe de son état vital.

Réviser son véhicule avant le départ en vacances est devenu au cours des dernières décennies une règle nécessaire pour s’assurer à la fois tranquillité d’esprit, sécurité et économie financière.

 

Pourquoi n’avons-nous pas la même attitude par rapport à notre corps ?

 

Parce que nous n’avons pas appris à être acteur de notre santé.

 

Parce que notre esprit n’a pas été discipliné pour écouter les signes que nous envoie notre corps en permanence : sommeil, difficulté à se lever, manque d’entrain, digestion difficile, migraines, douleurs et fatigues.

 

Au contraire, nous sommes les héritiers d’attitude de déni et de non écoute du corps. Nous l’écoutons lorsqu’il est trop tard, parce que nous ne voulons pas l’écouter, nous mettre au diapason de son rythme.

 

Nous avons créé une nécessité d’être en forme, d’être positif, d’être actif.

 

Mais si notre esprit est le coach de notre corps, il se doit d’être un bon coach. Non pas un coach qui court devant en disant « vous n'avez qu’à suivre, faites comme moi », mais plutôt un coach qui saura accompagner notre corps, en partant de son état.

 

Mais cela ne serait-il pas contraire à l’esprit des vacances, qui nous permettrait de rompre les règles du quotidien comme les heures des repas, du coucher, nous permettant les sorties nocturnes, la grasse matinée, les loisirs toute la journée… ?

 

Probablement, mais sommes-nous capables de tels programmes ? Sont-ils en adéquation avec nos possibilités ?

 

Ou bien qu’importe, nous avons tenu le coup jusqu’au départ, tendu, épuisé et stressé et c’était le seul impératif.

Bien souvent, c’est en aveugle que nous pilotons nos vies, nous fixant comme objectif de tenir le coup jusqu’à la prochaine pause. Cela s’appelle l’attitude du survivant.

Cela est inscrit en nous, nous invitant à la tension nerveuse pour rester mobile, dynamique et à la tension physique pour forcer le corps à suivre un rythme qui ne lui correspond plus.

Nous appelons cela le stress, et cela nous arrange ; cela nous évite de regarder plus profondément dans nos comportements et attitudes les difficultés de notre vie.

 

La préparation garantie la réussite

Si en matière de vacances, la phase de préparation ou de planification/organisation est essentielle, elle se doit également d’être élargie à un aspect non matériel qui est celui de notre capacité à profiter de ce que nous vivons.

 

Mais cette attitude est différente du mouvement habituel de notre esprit : elle est yin, centrée sur l’écoute de soi et du présent par opposition à l’attitude yang qui est en projection vers l’action et l’extérieur.

 

Le yin ou action yin est dynamique, mais autrement.

 

Je me souviens d’une cliente qui accompagnait sa maman en consultation. Elle pratiquait la course à pied, le rugby, le kung fu, un métier prenant et gérait ses 3 enfants. Sitôt posée dans ma salle d’attente, elle luttait contre le sommeil dès les premières minutes et ne comprenait pas le « pouvoir » de ma salle d’attente, que d’autres personnes qualifiaient de ressourçant. On retrouve ce phénomène dans des sessions de méditation, de relaxation et de massage, au théâtre parfois où les ronflements d’un spectateur se mêlent au jeu des acteurs.

 

Cette dynamique yin est notre énergie intérieure, agissant sur notre intérieur, nos organes, notre sang et par l’entremise du sang sur notre santé émotionnelle. Par ailleurs, cette vitalité de polarité yin nourrit et soutient la vitalité dont nous faisons l’usage au quotidien, notre vitalité yang.

Mais autant nous pouvons percevoir notre vitalité que je vais appeler active, autant nous sommes souvent dans l’ignorance la plus complète de cette vitalité profonde, ressourçante et régénérante.

Et cet aspect mérite également notre attention et notre préparation pour la qualité de notre séjour, de notre vie d’ailleurs.

 

Le bon ouvrier sait qu’il lui faut entretenir ses outils, les utiliser de manière adéquate à la fois pour leur assurer longévité et pour obtenir un résultat efficace.

Nous connaissons ces choses, valables dans l’entrainement sportif qui se doit d’alterner efforts et relâchement, valables dans les études qui permettent d’assurer le succès à l’examen.

Personnellement, à travers les études, cours du soir que j’ai menés, j’ai toujours consacré 60% de ma préparation à l’examen sous forme de détente, de balades, de massages, de tisanes drainantes. 40% de révision me semblait suffisant puisque j’avais été présent lors du programme.

Evidemment, si cette phase de préparation a été mal accomplie, le moment de l’examen se transforme également en phase de préparation. C’est évident, logique et cela s’adapte à tous les contextes : scolaires, sportifs, vacances, professionnels et même relationnels.

Nous savons ces choses mais nous ne les utilisons pas pour optimiser notre vie, notre vitalité, notre joie de vivre, nos vacances.

 

Découverte et visite de nos couches d’énergie

Vous êtes fatigués et vous vous allongez pour une sieste. Une demi-heure vous permet de vous recharger pour aller au bout de votre journée ; mais pas plus. Et cela dans un contexte d’une journée que nous dirons normale précédée d’une nuit d’un sommeil dit normal.

 

Vous êtes en vacances depuis 4 jours et vous accédez à un autre niveau de vitalité, dit vitalité des organes. Vous dormez mieux, êtes de meilleure humeur, avez des envies créatives (et non plus votre esprit qui court devant). Il vous fallait 4 jours pour rompre le rythme et accéder à ce niveau de vitalité. Evidemment à condition de vous accorder ces jours de rupture !

 

Si vous enchaînez sport à gogo, danse jusqu’au bout de la nuit, alcool et autres festivités, cela sera plus complexe pour accéder à ce niveau de régénération.

 

3ème niveau, la couche nourricière, couche du sang et des liquides organiques (le yin). C’est une couche très négligée par les sportifs qui ont souvent une grande conscience de la couche précédente qu’ils consomment abondamment.

 

Mais cette couche est essentielle, pour nourrir les couches vues précédemment, nourrir les muscles et les tendons, qui par déficit de ce niveau nourricier restent secs, dénutris et fragiles.

 

Souvent on pense qu’il suffira de muscler davantage, et on épuisera davantage ce niveau.

Dans cette couche, nous construisons notre vitalité au lieu de la consommer.

Ce niveau est très sollicité par une femme lors de l’accouchement. Il est dit qu’il lui faudra six mois de repos pour reconstituer cette couche.

 

Nous voyons avec évidence que nos congés nous donneront peu de possibilités d’action sur ce niveau, sauf si, délibérément, nous choisissons d’accélérer le processus de reconstitution de notre vitalité.

Et cela se gère au quotidien, ou cela nécessite des actions ciblées dans cette perspective.

 

Le langage de notre corps

Précédemment, nous évoquions le fait que notre corps à travers signes et douleurs nous parle.

Mais pourquoi ne pouvons-nous pas comprendre son langage ?

 

Certes, nous pouvons nous orienter vers divers lexiques de décodage, mais en vérité cela reste encore mental, et le résultat qui est que nous ne communiquons pas avec notre corps est inchangé.

 

« Une personne affamée se tait », règle de la vitalité, règle des tortionnaires de tout genre.

 

Notre corps manifeste des douleurs, dérèglements parce que son fonctionnement n’est pas suffisant.

Lorsque son fonctionnement est optimum, nous obtenons en première instance la vitalité.

En deuxième instance, lorsque la vitalité de notre corps est supérieure à la consommation que nous en faisons, notre corps parle et nous l’entendons : il nous dit quand manger, quand faire sauter un repas, quand nous coucher, il nous conseille sur ce que nous devrions manger, nous invite à une balade, une sortie, une baignade, à divers loisirs et cela à travers nos envies.

Notre corps communique à travers nos envies. Et nos envies font le lien entre le corps et l’esprit.

Mais lorsque notre vitalité est insuffisante, nos envies ne sont pas les envies de notre corps mais celle de notre tête, qui est incapable de discerner ce qui est vraiment bon pour nous, qui est pilotée par nos vécus, héritages et souffrances en attente de réparation.

 

Mon conseil

Nourrir la vitalité, si possible au quotidien.

Les pratiques énergétiques chinoises portaient autrefois le nom de « pratiques pour entretenir la vie ».

 

Au cours de 4000 ans d’histoire, la tradition chinoise a arpenté ce champ d’investigation qui est celui de notre vitalité pour en comprendre les rouages et remédier à ses déficiences.

Et dans notre kit de vacances, sachons intégrer une approche de notre santé et vitalité, non pas parce qu’il est trop tard.

Pour mêler vacances et vitalité, je recommande le massage.

En début de séjour pour bien débuter, en fin de séjour pour conclure sereinement vos congés.

 

Dans de nombreuses traditions le massage est une pratique d’hygiène et de prévention ; dans notre culture nous le voyons trop souvent comme un produit de luxe, qui pourra parfois conclure notre séjour de vacances.

 

Redonnons ces lettres de noblesse au massage, retirons lui tous les artifices dont parfois il se dote pour n’être plus qu’un produit de luxe.

 

En Chine, les maîtres masseurs occupaient un titre équivalent aux acupuncteurs.

Le massage chinois, moment à la fois de détente, de bien-être et de remise en état de votre vitalité saura être l’allier de vos vacances, à la fois une pause bien-être, la remise en fonctionnement de ces divers niveaux énergétiques et un esprit vacances.

 

A consommer sans modération, auprès d’un professionnel compétent.

 

 

Article rédigé par : 

Joël Garnier - Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise de l'école YI TAO

 

 

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